Maladiesneuromusculaires

Pourquoi pratiquer ?

La pratique d’une activité physique régulière et adaptée a des effets bénéfiques sur l’état de santé des personnes présentant une maladie neuromusculaire. À des fins de prévention, de rééducation, de loisir ou de réadaptation, la mise en mouvement, la stimulation du système cardio-respiratoire, la mobilité au travers de l’activité physique permet une meilleure résistance à l’effort et à la fatigue.
L’objectif n’est pas de gagner en force mais de gagner de la fonction pour améliorer son quotidien et son autonomie.

Cette pratique constitue également un élément important d’éducation, de culture, d’intégration et de vie sociale. L’activité physique est un outil favorisant le lien, le partage, et la participation sociale. Elle permet de vivre et revivre des sensations perdues, d’enrichir l’expérience du corps, d’améliorer la confiance en soi, la connaissance de soi, les compétences et la relation aux autres.

Mais comme beaucoup de pratiquants l’expliquent « c’est le plaisir le plus important ! ». L’activité physique lorsqu’elle est adaptée, c’est une bulle d’oxygène pour de nombreuses personnes en situation de handicap.

Les bénéfices sont donc variés, d’ordre psychique ou physique mais surtout dépendants de chaque personne !

Comment pratiquer

Les professionnels formés vont pouvoir construire avec le bénéficiaire un programme autour de l’activité physique complémentaire, personnalisé et complet. Guider le patient, être force de proposition, lui expliquer l’intérêt d’une pratique, l’orienter, le conseiller et lui apprendre à consacrer du temps à l’activité physique sont les objectifs premiers. Il faut oser pratiquer tout en respectant sa fatigue, ses capacités et ses envies.

Pour les patients atteints d’une maladie neuromusculaire la pratique peut se définir par des exercices ou ateliers d’endurance mais aussi parfois par un rééquilibrage des forces entre différents groupes musculaires.
La pratique doit être progressive (montée en charge, durée de l’effort, niveau, intensité) pour éviter les situations d’échec et de découragement. Il vaut mieux répartir les efforts tranquillement dans la semaine entre 2 à 3 séances, que de s’épuiser le week-end en pratiquant une activité trop intense ou trop prolongée.

La pratique peut être de loisir, une activité familiale, au sein d’un collectif, dans un club ou dans son jardin, en immersion dans un environnement naturel ou dans un environnement médical.
L’important étant que le patient prenne plaisir dans la pratique de ces activités pour avoir envie de continuer. La régularité est un élément déterminant.

La pratique doit donc être adaptée et personnalisée à chaque patient selon ses objectifs, ses envies, ses capacités, ses besoins et ses passions.
Sur cette base et avec l’accompagnement d’un professionnel, nous pouvons imaginer des conditions d’accès à de nombreuses activités et il y a finalement peu d’interdits !

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